C’est décidé, ils recommencent ! Les baleiniers japonais affûtent leurs harpons, les préparateurs de sashimis aiguisent leurs couteaux et l’industrie du cosmétique soupire d’aise à l’idée de ses prochains bénéfices.
Pardon, il paraît qu’il ne s’agit pas d’une pêche commerciale, mais scientifique ! Un millier de cétacés seront ainsi « prélevés » dans l’antarctique, y compris au sein de deux espèces menacées. Par exemple, il est déjà prévu d’harponner 50 spécimens de baleines à bosse qui, avant d’être revendus aux industriels (pourquoi perdre la marchandise quand on peut joindre le bénéfice au bénéfice ?), seront minutieusement examinés par le savancosinus de service. Nul doute que la science s’en trouvera enrichie de données primordiales et nécessaires à la survie de l’humanité ! Quelle sorte de recherches scientifiques a besoin d’un tel carnage ? Personne n’est dupe, évidemment, et pourtant les japonais osent toujours avancer cette hypocrite justification.
La vérité ? Satisfaire une gourmandise, une tradition gastronomique (pas un besoin vital, mais juste un plaisir éphémère) ; fournir une matière première jadis utile en cosmétologie mais pouvant être avantageusement remplacée de nos jours ; apaiser temporairement l’industrie de la pêche ; nourrir quelques chiens et chats ; et bien sûr fournir d’inestimables informations scientifiques. Pourquoi pas pour alimenter les lampes à huile de quelques nostalgiques ?
Bien sûr des opposants se font entendre depuis l’étranger et même, une fois n’est pas coutume, au sein même de la société japonaise. Des politiciens font le gros doigt de loin, des associations de protections de l’environnement réclament la reconduction du moratoire. Quant à Greenpeace, il promet de placer son navire Esperanza sur la route des baleiniers et de tout tenter pour les forcer à rentrer au port. J’aimerais croire que les méthodes faussement musclées de ce groupement puissent influer sérieusement sur des décisions politico-financières. Placer des banderoles, s’attacher aux grilles de centrales nucléaires, se mettre entre la baleine et le harpon avec des caméras, c’est du « peace and love » médiatique.
A cela je préfère de loin les méthodes de Paul Watson (ex-fondateur de Greenpeace considéré comme un « écoterroriste », alors que les véritables écoterroristes sont évidemment ceux qui pillent et saccagent l’environnement, étrange inversion des étiquettes qui en dit long sur la manipulation des consciences !) Les tactiques de Watson incluent s’il le faut l'éperonnage (9 baleinières envoyées par le fond, équipages sauvés) et le sabordage (2 navires coulés dans un port islandais). Bravo ! Le jour où Greenpeace louera les services de mercenaires pour détruire les outils des pollueurs et destructeurs de la planète, je leur verserai ma contribution.
Messieurs les japonais, vous qui en d’autres temps placiez l’honneur au sommet de vos préoccupations morales, j’espère que la honte vous étouffera à votre prochaine bouchée de sashimi.
report | Material Matters: the new world of novel substances
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— the report — Dear readers, Today’s novel materials are crafted in modern
labs, with innovations in molecule-level engineering. As our knowledge of
nature...
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