lundi 20 août 2007

Le Temps des robots - 3. Le plaisir

Mon message précédent donnait aux derniers développements robotiques comme une saveur d'avant-Terminator. Les firmes d'armements ne sont bien heureusement pas les seules à investir dans de telles applications. Passons à l'autre gamme du spectre...

Vous vous souvenez de la reprise hollywoodienne (assez insipide) de la série Far Far-West (Les Mystères de l'Ouest)? L'on y voyait un ensemble de machines plus ou moins robotiques incarnant le futur possible d'un passé imaginaire. Des robots à la sauce steampunk si vous voulez. Eh bien il en débarque de toutes les formes, sortis des ateliers de bricoleurs géniaux. Mon préféré est cette araignée à six (!) pattes de Stephane Halleux. [source]



De son côté, l'actualité sportive intègre de plus en plus d'aspects pharmaceutiques, physiologiques, financiers et légaux. La robotique ne pouvait être en reste et les sports de robots gagnent de plus en plus en popularité. Robodog est un cabot français et footballeur bourré de technologie qui ne se contente plus de "pousser la baballe du museau", mais bien de dribbler et de shooter. Ses 3,2 kg tout mouillé ne l'empêchent pas d'embarquer 2 gyroscopes, 2 capteurs infrarouges, un micro, un haut-parleur, une batterie rechargeable et une intelligence redoutable. A 3.200 EUR, il devrait faire quelques heureux. [source]



Mais ce qui me ferait encore plus plaisir, c'est diriger le petit Halluc II depuis son cockpit hémisphérique de pilotage Hull (à droite de l'image) avec joystick à retour de force. [source]



Il y a quelques (dizaines?) d'années, ce qui m'aurait complètement fasciné, c'est Pleo le Dinobot, successeur autonome du fameux Furby [source] :



Pour Pleo je suis né un peu trop tôt mais qui sait si, dans quelques (dizaines?) d'années, ma fascination ne sera pas alors nourrie par cette nouvelle tendance de l'industrie robotique délicatement incarnée par Honey Doll? [source]




1 commentaire:

  1. Je ne sais pas pourquoi, ce post me fait penser à une mienne amère réflexion sur la condition féminine. J'ai ressenti ce qu'était l'infini:c'est le quotidien d'une femme. Nettoyer des choses qui se resaliront aussi vite, préparer des repas qui repartiront (vous savez où) aussi vite,répéter des antiennes qui entrent par une oreille, etc.
    Tandis qu'arrimées à nos humbles tâches, nous trempons les mains dans le cambouis du devoir, les hommes fantasment (pour le meilleur et pour le pire) parce qu'il ont été designés pour avoir l'esprit libre des contingences.
    Ceci dit, j'ai cru jusque maintenant que jouer à la poupée, c'était réservé aux (petites) filles... A quand l'aspirateur profilé comme Georges Clooney?

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