lundi 25 avril 2005

autoréférences ébloui(ssant)es

Ça vous plait, non?, ce genre d'objet :
A est la première, sixième, trente-huitième, quarantième, cinquante-deuxième, soixante-huitième, quatre-vingt-deuxième et cent trentième lettre de cette phrase.
Autoréférences, palindromes, ambigrammes, pangrammes et autres lipogrammes tiennent compagnie à un ébloui bestiaire des lexies tératoïdes sur l'indispensable et autoréférente URL http://www.cetteadressecomportecinquantesignes.com/.

Bon, je vous en cite encore un petit passage à propos des "mots les plus longs" :
« .../ En français, anticonstitutionnellement semble tenir la corde. On trouve pourtant dans le Grand Robert (en neuf volumes) le verbe déconstitutionnaliser lequel fait au subjonctif déconstitutionnalisassions et au conditionnel déconstitutionnaliseraient : 26 lettres, soit une de plus que notre adverbe préféré.

Plus loin, en cherchant à la lettre e, on tombe sur électroencéphalographique, adjectif qui, au pluriel, compte 26 lettres également... Alors ?

Alors, on se pose des questions : qu’est-ce qu’un mot ? Qu’est-ce que la longueur d’un mot ? Qu’est-ce que la langue française ?

Parler de « plus long mot de la langue française » a-t-il un sens ? Le Duval-Duval (Dictionnaire de la Chimie et de ses applications, 3e édition, 1978), bien connu des scientifiques, recense une foule de molécules. On y apprend ainsi que la dinitrobutylxylylméthylcétone n’est autre que le musc. Bien ! Ce mot (dinitro...) nous intéresse parce qu’il dépasse de quatre unités anticonstitutionnellement ; fait-il pour autant partie de la langue française ?

Quant à arrière-arrière-arrière- ... -arrière-grands-parents qui s’allonge à volonté, tel une longue-vue ou une de ces cannes à pêche télescopiques de poche, peut-on dire encore qu’il s’agisse d’un mot ? »

1 commentaire:

  1. on ne compte pas les verbes conjugés je pense, ni les mots composés comme étant "un" mot.

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