lundi 3 septembre 2007

Tlön Uqbar Orbis Tertius

Je relis cette nouvelle de Borges et tombe sur un passage précis. Lorsque je l'ai lu pour la première fois, il y a une dizaine d'années, j'y avais vu un avenir possible de l'Internet. Je n'y vois plus aujourd'hui qu'Homère et ces récits réappropriés par quelques livres réclamant la majuscule.

Voici le passage :
«Dans les habitudes littéraires, l'idée d'un sujet unique est également toute-puissante. Il est rare que les livres soient signés. La conception du plagiat n'existe pas: on a établi que toutes les oeuvres sont l'oeuvre d'un seul auteur, qui est intemporel et anonyme.»
[in: Ficcions]


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