mardi 9 janvier 2007

2006, interface pour un nouveau monde

C'est bien en 2006 qu'a réellement débarqué l'an 2000. Petit retour en arrière sur une année dont certaines avancées en matière d'interfaces pourraient bien changer le monde en profondeur.

Tout d'abord, le mélange de plus en plus intime entre ce que l'on désignait par "réel" et "virtuel" produit une réalité augmentée : l'économie virtuelle de Second Life interfère désormais avec l'économie bien réelle et des logiciels détectent les humeurs de la blogosphère.

L'interface homme-machine se développe fortement aussi. Le cybersexe dépasse désormais le simple télé-paluchage synchrone ou asynchrone ; des senseurs acoustiques transforment n'importe quelle surface en clavier : une interface 'télépathique' permet l'encodage de courts et simples textes ; un implant cervical permet de piloter un bras artificiel et de lire les emails... Tout cela, par le biais de l'informatique quantique, laisse présager une intégration totale de l'informatique et de notre cerveau.

Mais l'interfaçage peut être plus prosaïque : nos tubes digestifs peuvent se préparer à recevoir des robots médicaux ; lesquels occuperont bientôt tous les terrains, y compris le terrain militaire.

Au niveau de ses capacités de réflexion, l'ordinateur évolue aussi.. L'ordinateur quantique peut déjà additionner deux nombres tandis que l'ordinateur à base d'ADN est imbattable au tic-tac-toe. De son côté, l'ordinateur classique a pris de l'avance, puisqu'il devient conscient.

L'animal n'est pas absent des nouvelles interfaces. Il est par exemple possible par exemple de jouer contre des hamsters ou encore d'utiliser une limace afin de permettre à un robot de détecter des sources lumineuses.

Enfin, j'ai aussi épinglé la veste d'invisibilité (actuellement limitée aux micro-ondes d'une longueur d'onde précise) ; le gel doté de capacités sommaires d'auto-organisation et permettant notamment d'endiguer une hémorragie en quelques secondes ; les voitures réellement auto-mobiles ; qui font même des courses dans le traffic réel.

Niveau spatial, on projette des voyages touristiques autour de la Lune et on relance l'ascenseur spatial.

Quand j'ouvre le journal, je retrouve mes impressions de gosse plongé dans Jules Verne. Et j'adore ça!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire