Le train est un sabre. La ville s'en trouve balafrée. Des décennies après, les bourrelets de la cicatrice de la jonction Nord-Midi continue de défigurer Bruxelles.J'adore le tram, y lire Blake, Eliot ou une BD.
Le métro est un viol. Blessures souterraines, affleurant en des lieux disparates que rien ne semble relier, ignorant les formes de la ville, saccageant ses strates endormies. Bouches béantes où s'engouffrent des foules d'inconnus aux heures de pointe.
Le tram est une caresse.
Les trams sont le fleuve éparpillé et étincelant de Bruxelles, la consolation des flots souterrains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire