lundi 24 janvier 2005

Monsieur Cyclopède

Il suffit d'un rien pour que ma méchanceté naturelle s'exprime en riant facilement d'une phrase injuste.

Là, un ami compatissant m'envoie une citation de Desproges : « Les canards mâles ont au derrière le plumage vif et chatoyant que les mousquetaires ont au chapeau pour affirmer leur virilité. Les canes ont le plumeau gris terne que les concierges ont dans l’escalier pour souligner leur féminité. »

Conscient que l'esprit de déduction est chose bien mal répartie, cette belle âme assortit la chose d'un lien revigorant : http://www.desproges.fr/. Votre clic effectué, vous faites comme vous le sentez mais vous participeriez gravement à l'aveuglement du siècle si vous ignoriez l'opus de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède intitulé Compatissons aux misères humaines à peu de frais. Ces quelques secondes qui par ailleurs fleurent bon l'artisanat bon enfant et quelque peu bâclé des productions FR3 sont traversées par un souffle quasi-nietzschéen.

En ces jours mollement consensuels où, de ma banque à la caissière du supermarché en passant par Google et mon opérateur téléphonique, tout le monde me propose ses services pour transférer mon obole là où est passée la vague, j'espère qu'évoquer Nietzsche est plus audacieux qu'inutile.

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