dimanche 23 janvier 2005

Michel Audiar

Et puisque je parlais d'Audiar, voici quelques souvenirs (en évitant les plus connus) pour bien commencer la journée :

« J'ai eu deux garçons, je les ai mis tout bébés à l'Assistance ! C'est le meilleur collège de France , notre Oxford, notre Harvard!... Je les ai récupérés à dix-huit ans, admirablement formés pour les luttes de la vie! Aujourd'hui, ils sont le portrait de leur père : cent pour cent cannibales! » (Bernard Blier dans Un Idiot à Paris)

« Patricia, mon petit... Je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu! » (Jean Gabin dans Le Cave se rebiffe)

« - Désolé, mais j'ai pas passé 6 mois dans la peau d'un hussard pour finir dans celle d'un fantassin!
- Ca veut dire quoi ?
- Que j'accepte de mourir, mais avec un minimum d'effort. »
(Un Taxi pour Tobrouk)

« Depuis Adam se laissant enlever une côte jusqu'à Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont foiré étaient basées sur la confiance. »

« Les cons, ça ose tout; c'est même à ça qu'on les reconnaît. »

« Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute. »

« Une fille qui fait 95 de tour de poitrine et 32 de tour de tête ne peut pas vraiment être mauvaise. Elle peut seulement être légèrement sotte. »

« Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin. »

« Je ne parle pas aux cons, ça les instruit. »

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