lundi 10 janvier 2005

2046

Vu 2046 avec M. J'avais peur que cela soit trop esthétisant, ce n'était pas le cas. J'ai adoré. J'ai repensé à La Jetée de Chris Marker, aussi à des expériences plus personnelles. Après le film, je n'ai pu m'empêcher de livrer une analyse sans importance d'un symbolisme possible. Le réalisateur divise souvent certains plans. Une zone noire (née de l'entrebaillement d'une porte p. ex.) occupe parfois la moitié de l'écran. Il y a aussi le caractère obsédant de la femme à l'unique gant noir. Et ce pari qui pousse le narateur à se raser une demi moustache. Enfin, ce train vers 2046, aux allers sans retours.

J'en ai fait part à M. Je crois l'avoir un peu inquiétée avec de telles préoccupations. Pourtant, ceci n'a guère d'importance pour moi. Seulement une question en passant : ai-je vu là une intention du réalisateur, ou n'ai-je que projeté un désir de symbolisme?

Ce qui m'importe, c'est la beauté du film et ma solitude face à ce genre de question secondaire.

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